Dugong transatlantique

Dugong transatlantique

Mexique, Janvier 2019

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La navigation est toujours aussi peu agréable, mer croisée, houle, courant...

Après 24 h. de shaker, nous apprécions notre première escale à Puerto Aventuras.

 

 

Puerto Aventuras

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15 jours auparavant un email de Gerardo Segrove, Manager de la marina nous annonçait avec regrets qu’il ne pouvait pas nous accueillir. Nous tentons notre chance.

« Dugong ! avec grand plaisir, une place vient de se libérer » nous dit-il avec enthousiasme. L’entrée est extrêmement difficile avec ses déferlantes qui font valdinguer notre bateau de droite à gauche. Sans la dérive, car il n’y a pas beaucoup d’eau, le Dugong est difficilement manœuvrable. Le capitaine est soucieux et je lis sur son visage crispé qu’il lui faut être concentré au maximium. Ouf ! nous sommes passés. Installés à l’entrée nous ne restons que deux jours, les papiers étant très onéreux environ 330 USD. En effet, il faut payer le courtier puis le transport du personnel administratif qui vient de Cozumel par bateau. Nous profitons tout de même un peu du site et surtout nous achetons nos deux bouteilles de plongées en aluminium chez Zerogravity (très professionnel). Ainsi notre stock s’élève à quatre bouteilles comme au départ de notre voyage. L’an passé nos bouteilles en acier étaient restées à Cayman Brac…..usées, rouillées….

Sur place, dauphins, otaries, manatees sont toujours enfermés dans les petits parcs.

L’an passé une charte indiquait que ces animaux marins devaient être remis en liberté en 2018 ?

 

Comment les relâcher à présent ? Nombreux sont ceux nés en captivité qui seraient incapables de vivre en liberté. De plus ils représentent une manne financière importante…. sans commentaire.

 

Nous rejoignons Isla Mujeres.

 

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Isla Mujeres - une courte halte avant de rejoindre Cuba par l’ouest .

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Le temps est instable, alternance de soleil et de petits grains…la tenue du mouillage dans la baie est comme les années précédentes aléatoire : un coup sur deux on dérape…

 

Après deux dérapages nous décidons de nous installer dans le lagon côté Est. En rentrant de chez Chedraui, surprise nous retrouvons le Dugong en face de la marina Oscar. Epris de liberté il a dragué les fonds sur un mille nautique. Heureusement nos amis canadiens ainsi que deux américains sont venus le secourir. Pas de bobo….juste une énorme boule de vase et d’herbe fixée sur l’ancre. Sur les conseils de Serge, nous restons dans le lagon mais cette fois-ci côté nord sur deux ancres où nous resterons plusieurs jours en attendant une bonne fenêtre météo pour rejoindre Cuba.

 

Les invitations se succèdent et Serge, bateau Dreamcatt, nous fait découvrir son petit paradis, un terrain au bord de l’eau sur la lagune sur laquelle il a amarré son catamaran. Avec son épouse et son fils Vadim, ils envisagent d’y construire une maison. Un lieu de vie agréable et calme où les copains voileux se retrouvent.

 

Nous en profitons pour plonger avec nos amis Brigitte et Daniel, bateau  Karkaïla. Le centre Scuba Muso attenant à la marina Paraiso nous proposent deux plongées pour 90 USD. 

 

L’épave C58 (22 mètres) d’un bateau de guerre se situe en pleine mer devant Cancun. Pas de bouée de localisation. Le capitaine du club tourne et retourne pour trouver l’emplacement... il nous largue du mauvais côté. Le courant est fort pour se rendre sur le site. Sophie ayant des difficultés à décompresser et pas assez lesté nous nous laissons distancer par notre palanquée sans que personne ne s'en inquiète. Après un palmage intensif nous rejoignons l'épave. Une magnifique raie léopard nous survole avec majesté. 

 

Pour la seconde plongée, Sophie éprouve les mêmes difficultés mais cette fois-ci la palanquée disparait complètement car le largage pour une deuxième fois s’effectue contre le courant et nous nous retrouvons seuls à dériver à une vitesse de 3 noeuds. Par mesure de sécurité : fin de plongée, on remonte car impossible de voir le reef. Arrivés à la surface, heureusement le bateau n’étant pas loin nous récupère. Nous sommes furieux par se manque de professionnalisme et nous ne recommandons pas ce club ! Pour une plongée de réadaptation nous sommes gâtés !

 

Un fort coup de vent de nord étant prévu dans les cinq jours à avenir, il faut partir sans tarder afin de se réfugier à Cuba, si le port capitaine nous le permet : le port étant fermé pour l’instant car trop de vent pour un voilier de 39 pieds et nous souhaitons continuer l’aventure.

 

Cuba nous revoilà !

 

 

 



16/01/2019
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